HABITER WAYS

Après les villages de Glabais, Bousval et Baisy-Thy, c’est Ways qui, en 2017, est parti à la rencontre de ses habitants dans le cadre du projet participatif HABITER.

L’idée était de « penser » Ways comme un véritable lieu de vie. Un espace où les personnes interagissent, vivent leur village et rencontrent leurs voisins.

Tout au long de l’année, le Centre culturel de Genappe, en collaboration avec le comité des fêtes La Waysienne, a ainsi convié les Waysien(ne)s à différents rendez-vous articulés autour de la thématique du voisinage.

Le temps d’un film ou d’une pièce de théâtre, d’une balade philo ou d’un petit-déjeuner, le projet HABITER Ways a envahi les salons et les jardins des habitants, les rues et les écoles du village.

De janvier à avril 2017, les élèves de primaire de l’école communale se sont vus confier la réalisation de « cartes sensibles », ces représentations qui ne cherchent pas à montrer un territoire objectivement, mais qui remettent l’humain et les émotions en leur centre…

En parallèle, des portraits photographiques ont été réalisés par Tristan Scarnière. L’idée était de valoriser les habitants dans leur diversité, tout en montrant la multiplicité de l’habitat waysien.

De ce travail est née la publication HABITER WAYS qui regorge de lieux de vie, de lieux d’échange et de partage…

Si vous voulez la découvrir, elle est en vente au Centre culturel pour la somme de 15€.

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HABITER BOUSVAL

Bousval, un village à haut potentiel photogénique

Alimenté des différents points de vue des participants, le projet « HABITER Bousval » a réuni des habitants et des photographes passionnés qui ont réalisé un arrêt sur images à Bousval.

Le défi : un village, son territoire, ses habitants, son patrimoine, ses atmosphères… mais aussi des rencontres singulières que rien ne présageait. Les résultats de cette belle aventure collective se déclinent aujourd’hui en deux surprenantes propositions : une exposition et une publication.

On y découvre des endroits insolites, parfois oubliés, un bout d’histoire, des anecdotes, des hommes, des femmes investis dans la vie associative du village… ou encore une scène humoristique observée par des écoliers.

On y croise les Bousvalien(ne)s, avec ce qu’ils auront bien voulu nous montrer et conter de leur lieu de vie. De magnifiques portraits.

Un Bousval multiple se profile sous nos yeux…

Une publication

En complément du livre d’Histoire « Si Bousval m’était conté » réédité par le Cercle socioculturel « Les Amis de Bousval », une nouvelle publication voit le jour : « On s’appelle par nos prénoms ». Cet ouvrage offre une sélection d’images et de témoignages collectés durant l’initiative « HABITER Bousval ».

Cette publication fait suite à la parution du livre « C’est ici qu’on est » issu du projet « HABITER Genappe/Glabais » mené par le Centre culturel au printemps 2011 (« On s’appelle par nos prénoms », HABITER Bousval, 80 pages – 16 x 21 cm, 12 euros).

La participation des écoles

Le village a aussi la chance d’abriter deux écoles primaires fortement fréquentées.  Ces institutions se sont également investies dans le projet en permettant aux élèves de poser leur regard d’enfant sur le village de Bousval.

 

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HABITER GENAPPE

En mai 2010, un projet qui allait porter le nom générique d’Habiter Genappe germait au sein des équipes des Centres culturels de Genappe et du Brabant wallon et du CEC Les Ateliers du Léz’Arts. Un an et demi plus tard, une publication voyait le jour et retraçait le chemin parcouru entre le germe de l’idée première et ses nombreuses réalisations : des photos, des témoignages, des rencontres, des récits de vie, des expressions et des sensibilités multiples. Le chemin ne fut pas toujours tracé en ligne droite mais, comme dans les paysages de Genappe, il a souvent débouché sur des horizons larges et prometteurs…

Comme point de départ du projet, cette question apparemment simple : « Qu’est-ce que cela représente pour vous d’habiter ici ? ». Habiter, cela nous concerne à priori tous. Comme respirer, se nourrir ou rêver, habiter est une fonction vitale pour l’individu. Personne ne peut avancer qu’il manque de compétence, d’expertise ou de savoir-faire pour s’approprier ce sujet. Passé cette généralité, on s’aperçoit que la notion d’habiter englobe de multiples réalités et ressentis. Habiter un endroit, dans une ville ou un village, c’est avoir un lien avec ce territoire, ses chemins, ses rues, ses paysages, ses infrastructures… C’est entretenir (ou non) des relations avec ses voisins. C’est également se définir une identité (« Je suis genappien depuis toujours », « Je suis une pièce rapportée, même si je me sens de Glabais », « Je ne suis pas d’ici »). Cela parle de l’histoire personnelle de chacun, des trajectoires
de vie. Mais habiter, cela fait aussi référence à notre relation à l’intime, à nos espaces privés que l’on décore et qui nous ressemblent tant (ou pas du tout…). Enfin, cette thématique a un aspect plus collectif, ‑sociologique, dans le sens où elle concerne aussi la structure et le fonctionnement de la société et où elle questionne le vivre- (tous-) ensemble. Dans une Province où il fait bon vivre mais où l’accès à la propriété (et parfois au logement tout
simplement) pose problème à certains – les jeunes ménages, les personnes isolées ou « moins favorisées », les familles monoparentales… – il nous a semblé que prendre le temps d’explorer cette thématique promettait de riches découvertes. Et nous ne fûmes pas déçus…

En tant qu’opérateurs culturels, nous avons utilisé les moyens qui nous sont familiers. Concrètement, à travers ce projet, c’est l’expression des habitants de Genappe que nous voulions susciter. A notre manière, c’est-à-dire en
donnant la parole, en posant des questions, en suscitant des réflexions, en utilisant des appareils photo ou d’autres canaux artistiques. Nous nous sommes rapidement rendu compte que les points de vue étaient multiples et parfois contrastés. Alors que certains parlaient du plaisir de vivre depuis longtemps à un endroit devenu familier, d’autres s’exprimaient sur l’incertitude de l’avenir et sur le droit au logement. Et tous ces points de vue, en s’exprimant, prenaient une existence que nous ne pouvions plus ignorer. Comment porter toutes ces paroles dans l’espace public ? Et comment, également, créer des rencontres entre tous ces points de vue, malgré de parfois très nettes divergences ? Comment précisément transformer les divergences en points de contact ? Des artistes ont accompagné le processus afin de permettre aux participants de donner une forme visible et durable à ce qu’ils avaient à nous dire. En mettant à disposition leurs compétences techniques et professionnelles, ils ont emmené les participants dans des démarches créatrices et porteuses de sens. Les artistes ont également œuvré à ce que ce projet ne soit pas que celui des « cultureux », pour qu’il devienne aussi celui des habitants…

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